Accueil»culture»Début de la diffusion du livre de Jean-Paul Fitoussi

Début de la diffusion du livre de Jean-Paul Fitoussi

2
Actions
Pinterest WhatsApp
Temps de lecture: 2 minutes

"Comment nous parlent-ils. La novlangue dans notre société", est le récent livre de Jean-Paul Fitoussi qui est diffusé depuis quelques jours par la rédaction de l'Université nationale du Tres de Febrero (EDUNTREF).

Ce livre cherche à montrer comment, de l'appauvrissement de la langue, le débat démocratique est vidé de sa substance et la pensée est minée. Dans les mots de son auteur, nous sommes piégés dans une nouvelle langue qui, confisquer les mots ou altérer leur sens, impose insidieusement un mode de pensée prédigéré, à la manière novlangue imaginée par George Orwell en "1984":

« Les grands communicateurs l'avaient bien compris, Joseph Goebbels et Big Brother. L'appauvrissement du langage permet aux pensées de converger. […] Ce livre cherche à expliquer comment il est utilisé, dans un régime démocratique, vider le débat de fond ».

Jean-Paul Fitoussi observe qu'on nous parle de problèmes économiques, social et politique avec très peu de possibilité de comprendre ce qui est dit. L'usage de tous les instruments de politique économique a été renoncé pour que l'on se limite aux soi-disant « politiques structurelles », qui n'ont d'autre objectif que de réduire la protection sociale. Nous voulons lutter contre les inégalités, mais on accepte qu'il pousse de plus en plus. On dit que le travail est notre avenir, alors que le concept perd de plus en plus de valeur. Nous disons que le chômage est inadmissible, mais on le laisse persister.

« On a souvent l'impression d'être piégé dans un discours vide et pauvre en information. Cette impression est renforcée par les pratiques de certains médias, surtout audiovisuel, qui semblent être passés insensiblement de l'information à la communication et de la communication à la propagande […]. Ils nous disent que la pauvreté "coûte de l'argent fou". Le malaise qu'une telle affirmation crée chez les pauvres ne se mesure pas, comme nous savons bien qu'ils souhaitent ardemment ne pas l'être ».

Post précédent

Avec des artistes distingués, ils reviennent les mardis du jazz au théâtre Picadero

Article suivant

Première "Une femme me fait mal" au Comafi Multiteatro