Accueil»théâtre»Le Théâtre Cervantes reprendra "Un domingo en familia"

Le Théâtre Cervantes reprendra "Un domingo en familia"

3
Actions
Pinterest WhatsApp
Temps de lecture: 2 minutes

Dans le cadre des premières en ligne continues via son compte YouTube officiel, le Théâtre National de Cervantes sera de nouveau présenté ce jeudi "Un dimanche en famille", le spectacle à succès de la saison 2019.

Écrit par Susana Torres Molina et réalisé par Juan Pablo Gómez, ce spectacle peut être vu de 20 et sera disponible jusqu'à dimanche –inclusif-. L'œuvre présentée dans la salle Orestes Caviglia, en outre, Il a des sous-titres espagnols.

Avec Anabella Bacigalupo, Lautaro Delgado Tymruk, Juan De Rosa et José Mehrez, le travail vous permettra également de profiter d'images des coulisses.

L'histoire de "Un domingo en familia" place le spectateur en décembre 1975, moment où le chef d'une organisation révolutionnaire est kidnappé et disparu sur les rives du Río de la Plata, dans l'une des pauses qui bordent le front de mer.

Ce jour, le chef avait assisté avec sa famille, contournant plusieurs des prescriptions que son organisation avait rédigées un an auparavant, après s'être caché. Après sa disparition, le tribunal révolutionnaire l'a déclaré coupable d'avoir violé une série de normes qu'il aurait pu formuler lui-même.

La dramaturge Susana Torres Molina travaille ici comme une sorte de compilateur: il ne serait pas nécessaire d'ajouter quoi que ce soit à la réalité, il suffit de citer et de regrouper leurs versions les plus dissonantes. Ensuite, l'auteur ne semble pas écrire mais plutôt écouter, comme s'il n'y avait pas de médiation entre l'œuvre et le témoignage, comme si la fiction était, finalement, pure post-production d'histoire. En effet, il n'y a pas (loin du thriller historique) combativité ou héroïsme dans l'après-midi crépusculaire de ce dimanche en famille. ET, cependant, la scène qui régit toute la pièce ne pourrait être plus puissante: un homme souriant, par la rivière, avec "le cœur plus vivant que jamais", est sur le point de mourir.

La musique est de Guillermina Etkin, l'éclairage de Patricio Tejedor, la scénographie de Paola Delgado et les costumes de Roberta Pesci.

Post précédent

Osqui Guzmán dans le cycle Quilmeño "Raccourcir les distances"

Article suivant

Le Chili a annulé le Festival de Viña del Mar